COMMENT PREVENIR ET GERER LE RISQUE ROUTIER EN ENTREPRISE
Transférer les engagements financiers associés au risque automobile auprès d’un assureur et être bien assuré ne suffit pas.
En effet, les accidents de la circulation et les vols ont un coût très élevé et impactent particulièrement à la productivité et le bilan des entreprises.
En outre, ces derniers peuvent pénaliser la gestion et freiner le développement commercial.
Par conséquent l’entreprise doit prendre conscience que le coût des accidents est un poids réel pouvant grever lourdement son budget et son P&L.
Aussi, cette dernière doit prendre en considération :
Cotisation d’assurance automobile ;
Franchise ;
La rétention
Réparation du véhicule selon les garanties souscrites ;
Immobilisation du véhicule ;
Location d’un véhicule de remplacement ;
Epave éventuelle ;
Indemnité de rupture du contrat de leasing ;
Perte ou détérioration du contenu ;
Amendes pénales.
Ces derniers peuvent représenter deux à trois fois les coûts directs.
Ils sont principalement constitués par :
Les frais de personnel (perte de temps de travail, complément de salaire, remplacement du personnel absent, augmentation des cotisations « accidents du travail » et augmentation de la sinistralité sur les contrats de prévoyance pouvant générer un surcroît de prime) ;
Les frais liés au domaine commercial (désorganisation du planning, pénalités de retard, pertes de marchés et éventuel surdimensionnement du parc pour faire face à l’éventuelle indisponibilité de véhicules) ;
Les frais fiscaux et financiers (augmentation du coût du véhicule générée par une baisse de son temps d’utilisation, conséquences de la destruction d’un véhicule en cours d’amortissement) ;
En représentant :
La première cause d’absentéisme au travail ;
1/3 de l’ensemble des accidents du travail ;
1/6 des accidents avec arrêts de travail ;
1/4 des accidents avec incapacité permanente ;
2/3 des accidents mortels du travail.
Les accidents de la route constituent un enjeu humain et financier face auquel il est indispensable de mettre en place une véritable politique de prévention des risques.
Cette dernière doit intégrer :
- Une approche systémique du risque automobile
- Une politique de sensibilisation ;
- Une analyse de l’existant (étude des accidents, identification des causes, des dysfonctionnements et des coûts) ;
- L’élaboration d’un programme d’action qui soit en cohérence avec le diagnostic ;
- La mise en place du plan de prévention et la formation ;
- La mise en œuvre d’une communication interne régulière ascendante et descendante.
- Une politique de suivi permettant de suivre l’évolution du risque, de mesurer la pertinence des actions engagées et de proposer d’éventuelles actions correctives.